6 décembre 2013

Anders Petersen mène le processus de création photographique de bout en bout. La prise de vue, il va sans dire, le tirage, mais également la conception des livres et celle de…

Barbara et Gertrud est un chapitre redécouvert, réinterprété, un fragment de planche contact de Café Lehmitz tout à fait à part, où la lumière n’est plus celle neutre et étale…

L’étrangeté ne naît pas de la chose elle-même. Tout objet du monde peut paraître inoffensif et anodin ou étrange et déroutant. Le regardeur seul peut débusquer une forme de fantastique…

Petersen aime les êtres et ses photographies se chargent d’une aura charnelle et sensuelle par le simple choix d’une prise de vue au plus serré. Les visages peuvent mentir, le…

Petersen se place dans des situations intimes avec les gens, les cadrant de près jusqu’à sectionner mains et pieds, ou encore une partie du visage. Il fait preuve de la…

Peu de photographies de paysage dans l’œuvre de Petersen. Son approche aiguë, serrée, focalisée sur un objet précis plutôt que sur un contexte élargi semble en contradiction avec les exigences…

Intime, qu’est-ce à dire? Certaines images de Petersen pourraient passer pour des photos volées, le fruit d’une intrusion indiscrète. Il n’en est rien. Son type d’approche, donc sa méthode de…

Je pense que je ne raconte pas une histoire à propos d’un espace, mais à propos d’un sentiment, d’une émotion, et les quatre murs qui sont autour sont juste la…

Pendant près de dix ans, Petersen s’est attaché aux espaces confinés, aux êtres retenus volontairement ou non entre les murs d’une prison, d’une maison de retraite ou encore d’un hôpital…

Transformation ne signifie pas chaos. Petersen insiste, donc, sur le « fil rouge » qui parcourt son œuvre. Qu’il apparaisse clairement, ou se dissimule pour ressurgir tel le flux d’une…