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Sam Harris in Interview with Alison Stieven-Taylor

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Le photographe britannique Sam Harris est surtout connu pour son travail Postcards from Home, qui lui a permis de transformer, selon une approche unique, des photos de famille en narrations visuelles à même de séduire les gens qui n’appartiennent pas à ce cercle familial. Mais son périple pour arriver jusque là a été ponctué par la confrontation à de dures réalités, l’expression d’une volonté farouche et, en définitive, une découverte importante sur l’intimité, comme il le raconte à Alison Stieven-Taylor.



Postcards from Home (2008-2011), premier opus d’une série plus étendue, a été publié en ligne et dans un livre qui a reçu plusieurs récompenses, et a trouvé un écho important , au-delà des frontières culturelles. « Je pense qu’on peut affirmer que les vérités qui émergent dans l’intimité sont plus ou moins universelles, en réalité. Je suis sûr que Fellini a dit quelque chose dans ce style », déclare-t-il en riant. « Au-delà de ça, j’imagine que l’émotion et l’amour qui traversent ces photos sont peut-être rafraîchissants quand on voit partout des photographies mettant en scène sexe, drogue, et guerre. »


Harris, qui vit aujourd’hui avec sa femme et ses deux filles au sud de Perth, en Australie occidentale, a commencé sa carrière à Londres en photographiant des groupes de musique pour faire des pochettes d’album. Il raconte qu’il est venu à la photographie par le biais de son intérêt pour la peinture ; lui aussi voulait devenir peintre, comme le célèbre photographe anglais Lewis Morley. « Mais je suis tombé amoureux de la chambre noire et de la possibilité de jouer avec les négatifs et de créer des images grâce à mon imagination. À partir de là, j’ai commencé à investir le studio et l’espace intime », raconte-t-il.

Je sais depuis l’époque où je travaillais comme journaliste musicale que quand vous travaillez dans le rock ‘n roll, tout le monde pense que vous fréquentez un milieu glamour, rempli de célébrités, et toutes ces bêtises. Ils pensent aussi que vous travaillez dans un cadre très créatif, ce qui était vrai dans les années 80 et 90 avant que les gros acteurs du secteur ne cherchent à tout prix le profit et n’engloutissent tous les petits labels. Pour citer la série Video Killed the Radio Star, « quand les gens du marketing ont eu leur mot à dire, tout est parti en vrille ». Harris est d’accord avec moi.



Lire l’interview dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.

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