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Dario Bosio

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Je suis allé à Grand-Ghetto, un ensemble d’abris précaires dans la campagne près de Foggia, en Italie, avec l’intention de documenter les conditions de vie difficiles des milliers d’immigrés africains qui travaillent dans les champs des tomates.
J’ai été confronté par les travailleurs sur mon droit à les photographier. Beaucoup d’autres photographes ont été là avant moi, prenant des images et les diffusant sans tenir compte des gens représentés.

Je ne suis pas ce à quoi je ressemble, était le concept clé de ce long discours que j’ai eu alors que je tentais de comprendre pourquoi les gens étaient si réticents à se faire photographier.

Néanmoins, j’ai été fasciné par le grand spectre de l’humanité que j’ai rencontré pendant mon séjour. Les personnes qui ont gagné de l’argent pendant des années afin de permettre le trajet en Italie, un endroit où ils pouvaient trouver un emploi bien rémunéré et avoir un avenir meilleur en «terre promise» européenne. Des gens qui vivent maintenant dans des abris de carton, sans eau ni électricité, travaillant dix heures par jour pour moins de quatre euros de l’heure. Des gens qui devaient perdre leur identité et pour devenir des cueilleurs de tomates.

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