Dès les premières images de Daybreak in Myanmar, il est clair que le photographe documentaire Geoffrey Hiller est un maître de la découverte de points de vue d’où l’on peut percevoir le rythme d’une nouvelle ville, une culture étrangère et laisser se dérouler l’histoire à travers un œil intuitif.
Myanmar, anciennement connu sous le nom de Birmanie, est une curiosité pour de nombreux Occidentaux, et c’est l’un des rares endroits sur Terre dont l’on sait peu à part son histoire politique tendue. Pendant près de 60 ans, la Birmanie a été dissimulée derrière un manteau d’obscurité, son peuple persécuté et réprimé par la junte militaire qui a régné sans merci de 1962 à 2011.
Hillier a visité la Birmanie pour la première fois en 1987 avec un visa de sept jours, le temps maximum de séjour en une seule visite pour un étranger. Limité à trois villes — Mandalay, Yangoon et Bangan —, Hiller dit qu’il a immédiatement senti la « très, très lourde » allusion qui imprégnait le pays, mise en évidence par la pauvreté écrasante et l’isolement de son people.
Cependant, bien que coupés du monde et voyant peu d’étrangers, la pluparts des habitants acceptèrent la présence de Hiller et lui permirent de prendre des photos. La langue étant une barrière à l’engagement verbal, un simple hochement de tête, un regard, un sourire timide, donnaient à Hiller la permission qu’il recherchait pour raconter leur histoire.
Intrigué par les homes et les femmes dont les visages étaient peints avec du thanaka blanc traditionnel et inspire du stoïcisme et de la dignité du people Birman en général, il a juré de revenir. Mais treize ans s’écoulent avant qu’il n’en soit capable.
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LIVRE
Daybreak in Myanmar
Photographies de Geoffrey Hiller
Editeur: Verve Photo Books
170 photographies
