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Robert Doisneau : La soif d’images – 2ème partie (1945-1960)

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Autre rencontre importante, celle d’Albert Plécy, rédacteur en chef de Point de Vue – Images du Monde, qui est alors une revue d’information générale. Comprenant que Doisneau n’est pas un reporter de presse mais un reporter pour la presse, il publiera plus d’une cinquantaine de ses reportages sur des sujets aussi divers que les concierges, les artistes, Saint-Germain-des-Prés, les gosses. Mettant ainsi en lumière cet univers « émouvant, tendre, plus pitoyable que misérable, riant parfois, plein d’ironie, jamais cruel ».

En 1950, le journal Life lui passe commande d’images illustrant les amoureux à Paris. Série qui témoigne d’une rare complicité avec les acteurs de ce petit jeu typiquement parisien dont fait partie le fameux Baiser de l’Hôtel de Ville. Une telle boulimie de travaux attire l’attention du monde photographique. Doisneau va être invité à exposer à New York (1951) et à Chicago (1954) sous le titre Photographies humoristiques et satiriques de Paris. Une étiquette qui va lui coller à la peau et faire oublier ses images sur la condition ouvrière réalisées dans les mines de Lens, de Moselle, dans les fonderies lorraines, sur les chaînes de chez Renault, comme chez les dockers ou les bergers de Haute-Provence. Des images témoins et honnêtes sur ces lieux « où les hommes purgent leur peine », qui sont comme un écho à son sens de l’humain et de l’injustice.

A la fin des années 1950, la renommée de Robert Doisneau est au plus haut en France comme à l’étranger et son nom apparaît dans les premières histoires contemporaines de la photographie.

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