Lidiia Kozhevnikova

Autrefois, il était évident de prier avant le repas. la nourriture avait de tellement de valeur que les gens étaient reconnaissants envers Dieu pour ce qu’Il leur envoyait dans leur assiette. De nos jours, les gens ont perdu leur aptitude à apprécier leurs biens, et il en va de même pour la nourriture. « si je ne mange pas tout, j’en mangerai un morceau » est devenu la devise de la société où la soi-disant hospitalité est transformée en un festival de déchets. Les gens ne mangent pas beaucoup, mais ils font des excès responsables d’obésité, de problèmes de santé, de dépenses supplémentaires … et au moment où les restes de votre repas sont jetés à la poubelle, quelque part, près de l’église, dans votre ville, une vieille femme voûtée mendie pour un morceau de pain … Peut-être est-il nécessaire de revenir à la sagese de l’ancienne philosophie et de se rappeler Socrate qui disait « nous ne vivons pas pour manger, mais nous mangeons pour vivre ». Il est préférable de partager avec ceux qui en ont besoin que de devenir l’otage de son réfrigérateur ; et n’oubliez pas que la nourriture est à manger et non à gaspiller. »